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Nous avons découvert la manière dont l’empire Khmer, l’Indochine et le régime des Khmers Rouges ont façonné le Cambodge. Son histoire complexe et sa richesse culturelle en font un pays fascinant.
Du 23 août au 9 septembre 2017
18 jours
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Avec le vol depuis Pékin, nous arrivons à Ho Chi Minh. Comme nous préférons visiter le pays plus tard avec un visa de 30 jours, nous prenons un bus le lendemain pour passer au Cambodge. Le trajet dure un peu moins de 7 heures pour arriver jusqu’à Phnom Penh, en comptant le passage à la frontière. Nous arrivons en fin de journée dans la grande capitale cambodgienne. Ici, on n’utilise quasiment pas la monnaie locale (le Riel), tout se paie en Dollar. Comme dans beaucoup de villes d’Asie, c’est un peu la folie au niveau de la circulation et ça construit de tous les côtés. La ville ne nous attire pas plus que ça donc nous décidons de ne passer que deux nuits sur place.

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Au cœur de la capitale


Le jour suivant, un fois la pluie passée, nous sortons visiter un peu la ville. Nous passons d’abord par l’esplanade du monument de l’Indépendance. Il y a des immeubles en construction dans toutes les directions, c’est impressionnant. Nous continuons par le parc Wat Botum où beaucoup de jeunes viennent faire du skate.

Ensuite, on arrive devant le Palais Royal. Comme il est trop tard pour le visiter, on se contente d’admirer ses façades et surtout ses belles toitures depuis l’extérieur. Juste à côté, nous voyons pour la première fois le fameux Mékong.

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L’ancienne prison de Tuol Sleng


Nous profitons du peu de temps qu’il nous reste sur place pour aller visiter l’ancienne prison de Tuol Sleng (aussi appelée S-21) un peu plus au sud de la ville. Il s’agit d’un ancien lycée transformé en prison secrète sous le régime des Khmer Rouges de 1975 à 1979. La visite retrace les événements tragiques qui ont eu lieu dans cet établissement (torture, exécutions). On en apprend aussi beaucoup sur l’objectif de cette guérilla sanglante dirigée par Pol Pot, chef des Khmers Rouges et du Parti communiste du Kampuchéa. Plus de 30 000 personnes auraient été détenues à Tuol Sleng, la plupart ayant été exterminées où n’ayant pas survécu à la torture et aux conditions d’emprisonnement. Autant vous dire qu’en sortant de là, on n’était pas au top de la forme...


Le projet de Pol Pot était de réformer entièrement la société pour mettre en place un communisme primaire. Pour arriver à cette « utopie » d’une société entièrement agricole, les gens étaient forcés de quitter les villes pour rejoindre les campagnes et y cultiver la terre (travail manuel, interdiction d’utiliser des machines). La monnaie, le salariat et les rapports marchands furent abolis, tout comme la propriété personnelle et les rapports familiaux. Les bâtiments représentant la culture et l’économie étaient détruits. Toute personne considérée comme étant de la sphère intellectuelle était emprisonné, le simple fait de porter des lunettes était un prétexte à l’arrêt station. On évalue le nombre de morts à 1,7 million de personnes, soit plus de 20 % de la population de l’époque. Le régime des Khmers Rouges prit fin en 1979 avec l’offensive vietnamienne.

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Nous partons maintenant vers le sud du pays, en direction de Kampot à 4 heures de bus.

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Nous arrivons dans la petite ville de Kampot sans trop savoir combien de temps nous allons y rester, il parait qu’il y a plusieurs visites intéressantes à faire. Nous arrivons à notre guesthouse composée de plusieurs petits bungalows regroupés autour d’un joli jardin, tenue par des Français.

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Ambiance post-apocalyptique au Mont Bokor


Sur les conseils des gérants de la guesthouse, nous louons un scooter pour aller faire un tour sur le Mont Bokor, où se trouve une ancienne station climatique française datant des années 20. Une fois l’entrée du parc national payée, nous commençons l’ascension sur notre deux-roues. De la guesthouse au sommet on en a pour une quarantaine de kilomètres. En haut, c’est une tout autre atmosphère. Il y a des bâtiments par-ci, par-là, la plupart sont abandonnés et recouverts de mousse. C’est assez irréel comme endroit.

Nous commençons par la Sampov Pram Pagoda, un temple bouddhiste dont les bâtiments sont recouverts d’une mousse orange. Ça crée une ambiance un peu étrange. Il y a un très beau point de vue sur la côte, on a de la chance d’ailleurs parce qu'apparemment, c’est très souvent couvert ici. À quelques mètres, ils ont construit un casino et un resort flambants neufs, gros contraste avec le temple qui prend la mousse.

Nous continuons notre tour sur les hauteurs et arrivons à une petite église en pierre construite en 1928. Elle aussi est recouverte de mousse. C’est vraiment drôle comme vision, on en oublierait presque qu’on est au Cambodge... Un peu plus loin sur la route, nous trouvons le fameux Bokor Palace, pièce maîtresse de la station climatique inaugurée en 1925.

En continuant notre chemin nous trouvons d’anciennes villas abandonnées qui ont été investies par des graffeurs. L’ambiance du lieu nous plaît beaucoup, on se croirait vraiment dans une ville fantôme. Nous terminons notre boucle sur le Bokor en passant voir la Popokvil Waterfall, une petite cascade au nord-est du site.

La création de la station climatique du Bokor s’inscrit dans le projet de stations sanitaires lancé par les colonies au début des années 1900. L’objectif étant d’offrir aux Européens des conditions de températures se rapprochant de la métropole afin d’éviter des rapatriements massifs et coûteux pendant la saison chaude. Près de 2 000 ouvriers seraient morts pendant la construction de la route de 32 kilomètres permettant d’accéder au sommet. Les travaux de la station commencent en 1922. Les coûts investis dans ces travaux et le choix d’implantation (un des sites les plus pluvieux d’Indochine et très souvent dans le brouillard) sont alors fortement critiqués. Le site sera abandonné une première fois dans les années 1940 pendant la première guerre d’Indochine. Une fois reconstruite après l’indépendance du pays, la station est de nouveau abandonnée en 1972 avec l’arrivée des Khmers Rouges. Dans les années 1990, le Bokor devient un bataillon français.

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Un petit tour au marché


Après avoir déjeuné à la guesthouse nous profitons d’avoir le scooter pour aller faire un tour en ville. Apparemment, dans Kampot, il n’y a pas grand-chose à voir à part le marché central. Ça tombe bien, on aime beaucoup visiter les marchés. Nous découvrons donc les différents stands de fruits et légumes, d’épices, de poissons, mais aussi beaucoup d’orfèvrerie. On en profite pour déguster des rouleaux de printemps fraîchement préparés avant de rentrer.

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Le poivre de Kampot


Le lendemain matin, nous partons avec notre deux-roues à la visite de « La Plantation ». Il s’agit d’une ferme organique qui se dédie à la production du poivre en parallèle avec un projet social d’école pour la région. Nous assistons à la visite très intéressante de la ferme, avec en prime une dégustation des différents types de poivres produits sur place (vert, noir, rouge et blanc). Les arômes qu’ils dégagent sont vraiment extras. Le poivre de Kampot est le premier produit agricole cambodgien à bénéficier d'une IGP (Indication Géographique Protégée).

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Le marché de Kep


Juste après la visite de La Plantation, nous roulons vers la petite ville de Kep située en bord de mer. En chemin, nous aurons droit à notre première chute en scooter (et dernière espérons le!), la piste de terre transformée en patinoire par la pluie aura eu raison de notre équilibre. Pourtant, on ne roulait vraiment pas vite... Heureusement, rien de bien méchant. Après ce petit contretemps, nous arrivons donc au marché de Kep pour goûter à l’incontournable crabe au poivre de Kampot. Après avoir choisi notre kilo de petits crabes aux pinces bleues fraîchement sortis de l’eau, on nous les prépare directement sur place. Une fois les crabes cuits au wok avec un peu de sauce et du poivre vert, nous achetons une portion de riz pour accompagner tout ça. C’est vraiment très bon, rien que d’y repenser, on en a l’eau à la bouche !

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Après ces quelques jours au rythme tranquille de Kampot, nous prenons un bus pour nous rendre à Sihanoukville, à 100 kilomètres sur la côte vers l’ouest. De là, nous prenons un bateau pour nous rendre sur la belle île de Koh Rong Samloem.

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Après une bonne heure de speed-boat, nous arrivons sur l’île sous une pluie battante. Pas de chance. Nous passons donc le reste de la journée dans notre joli bungalow sur la pointe de l’île. Nous avons prévu de rester trois jours sur place. Ça faisait un moment qu’on avait envie de profiter un peu de la plage, et là, le cadre est vraiment magnifique. Au programme bronzette, baignade et blog !

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Les pieds dans l'eau


Dès le lendemain, nous avons de la chance, car le soleil est de retour. Nous passons nos journées dans l’eau, et finissons bien évidemment avec quelques coups de soleil... C’est un beau paysage de carte postale avec le sable blanc et l’eau claire.

Nous avons eu droit à de magnifiques couchers de soleil à chaque fois, c’était un régal pour les yeux. Nous avons aussi pu nous baigner de nuit pour voir apparaître les phytoplanctons bioluminescents. Avec le mouvement, ces minuscules organismes vivants s’illuminent. Donc, en bougeant dans l’eau, on avait toutes ces petites étincelles qui scintillaient autour de nous. Autant vous dire qu’on a passé un très long moment à bouger dans tous les sens. On a bien essayé de prendre des photos mais ça ne rend rien. En tout cas, c’était vraiment magique comme expérience.

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Après ces quelques jours au soleil, nous quittons cette belle île. Nous rentrons à Sihanoukville pour prendre un bus en direction de Phnom Penh où nous repassons une nuit. Le lendemain, nous continuons notre découverte du pays en filant en bus vers la ville de Battambang. C’est parti pour 6 heures de route vers le nord-ouest du pays.

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Nous arrivons dans la troisième plus grande ville du pays (après Phnom Penh et Sihanoukville). Il n’y a pas grand-chose à visiter dans la ville. Ce qui est intéressant, c’est de se balader dans la région où on trouve plusieurs ruines. Nous décidons de ne passer que deux nuits sur place.

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Journée tuk-tuk


Le lendemain matin, nous partons en tuk-tuk pour aller faire un tour au nord de la ville. Nous commençons par le site historique de Samrong Knong. Nous passons d’abord par son temple composé de plusieurs bâtiments, datant du XIXe siècle. Le bâtiment central est très bien entretenu, sa toiture dorée brille avec le soleil. Plus loin dans le jardin, on trouve de très jolies pagodes en pierre, certaines sont envahies par la végétation. Le temple a été transformé en prison par les Khmers Rouges sous le régime de Pol Pot, des milliers de personnes y ont été exécutées.

Nous continuons la visite du site en allant voir la partie des Killing Fields. Le mémorial « The Well of Shadows » édifié à cet endroit retrace les atrocités vécues par les Cambodgiens à cette période. On peut voir plusieurs crânes empilés à l’intérieur du monument. Plutôt macabre comme début de journée...

Nous repartons en tuk-tuk sur les petits chemins à l’ombre des arbres, le long des petits canaux. Nous faisons plusieurs arrêts pour découvrir les procédés de fabrication de différentes spécialités locales. Nous goûtons d’abord au bamboo sticky rice, un riz gluant cuit dans des tiges de bambou pendant plusieurs heures. Ensuite, nous allons voir la préparation des feuilles de riz et des chips de bananes séchées au soleil. Nous terminons ce petit tour culinaire en passant par une petite fabrique artisanale d’alcool de riz.

Le chauffeur nous emmène ensuite au Wat Ek Phnom, un ancien temple hindou en ruine datant du XIe siècle. C’est très beau la manière dont la végétation a recouvert des parties du site. Pour nous, c’est un petit avant goût des temples d’Angkor que nous allons voir bientôt. Ce n’est pas très grand, mais ça nous plaît quand même beaucoup. Cette dernière visite est parfaite pour clôturer le tour. Nous rentrons en ville en longeant de jolis champs et rizières.

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Le matin suivant nous partons de bonne heure prendre le bus en direction de Siem Reap, à 150 kilomètres d’ici.

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Nous arrivons dans la ville de Siem Reap dans l’après-midi. On s’installe dans notre joli hôtel caché au fond d’une ruelle calme. Ce qui est bien ici, c’est qu'on trouve des hôtels plutôt luxueux à des prix très bas, car il y a énormément de concurrence, vu que tout le monde vient ici pour visiter le site d’Angkor. C’est la première fois depuis le début du voyage qu’on se retrouve dans un hôtel avec piscine donc on est tout contents, en plus il y en a deux ! Bon par contre pour Seb, c’est repos parce qu’il ne se sent pas très bien. Le lendemain, ça ne s’arrange pas, il est brûlant de fièvre alors direction la clinique pour faire des analyses et nous assurer que ce n’est pas le paludisme ou la dengue. Heureusement, la prise de sang est négative pour ces virus-là, donc on rentre à l’hôtel et on attend que ça passe. La journée suivante repos, la fièvre de Seb baisse petit à petit donc c’est bon signe, on est rassurés.

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Visite des temples d’Angkor - La petite boucle


Pour visiter Angkor, on peut louer un vélo, un scooter ou faire un tour en tuk-tuk, comme Seb se remet à peine, on opte pour le tuk-tuk. Nous partons en début de matinée avec notre chauffeur, premier arrêt : le bureau de vente des tickets d’entrée du site. On a le choix entre un ticket pour 1 ou 3 jours. Comme on n’a pas envie de cavaler, on prend celui pour 3 jours.

Nous partons donc pour la visite des nombreux temples du site. Nous commençons par le plus célèbre : Angkor Wat. C’est le temple le mieux préservé du site, il a été édifié au XIIe siècle par le roi Suryavarman II afin d’honorer le dieu Vishnu (une des principales figures divines de l’hindouisme). Au XVe siècle, il a été adapté au culte bouddhiste. C’est vraiment très beau, on admire longuement les bas-reliefs, les longues galeries de piliers, l’érosion de la pierre. Il y a un peu de monde sur place, mais c’est tellement grand qu’on arrive à se retrouver tout seuls par moments.

Nous passons ensuite à la visite du temple bouddhiste Ta Prohm, construit au XIIe siècle sous le règne du roi Jayavarman VII. Il a été rendu célèbre avec le tournage du film Tomb Raider. Ce qui est impressionnant avec celui-ci, c’est la manière dont la nature s’est développée à l’intérieur du temple depuis son abandon. Les racines des arbres ont envahi l’espace au point de recouvrir des parties du temple, c’est assez spectaculaire comme vision. Avant de remonter dans le tuk-tuk, nous traversons la rue pour aller voir le temple Banteay Kdei et le grand bassin Srah Srang qui lui fait face.

L’arrêt suivant, c’est le temple Ta Keo avec sa forme pyramidale, datant du début du XIe siècle. Sa construction n’a jamais été réellement terminée, car il y a eu un changement de rois pendant son édification. Nous ne pouvons pas monter sur les plateformes supérieures, car des travaux sont en cours. Juste à côté il y a le petit temple Thommanon dont nous faisons rapidement le tour.

Nous reprenons la petite route pour entrer dans l’enceinte de la grande cité royale d’Angkor Thom, construite par le roi Jayavarman VII au début du XIIIe siècle. Les neuf kilomètres carrés de cette ancienne cité regroupent plusieurs temples et bassins ainsi que l’ancien Palais-Royal. Nous passons par la Victory Gate (porte Est) pour aller d’abord visiter le temple Baphuom, édifié sur un modèle pyramidal. Ce temple hindou, construit environ en 1060, est dédié au dieu Shiva. Un long chemin entouré de bassins mène à l’entrée du temple, ses pierres sont devenues très sombres avec le temps.

Nous terminons la journée avec la visite du temple Bayon, le plus grand temple bouddhiste d’Angkor. Sa caractéristique, c’est qu’il comporte plus de deux cents visages de pierre tournés vers les 4 points cardinaux. Ces visages aux sourires énigmatiques ornent les faces des cinquante tours du temple. On le trouve vraiment exceptionnel, malgré la masse de touristes qui s’est installée dans les hauteurs du temple en attendant le coucher de soleil. Je trouve que c’est le plus joli temple de la journée. En sortant de l’enceinte, on a une très belle vue du temple et de son reflet sur l’eau qui l’entoure.

Nous rentrons à l’hôtel après cette journée riche en découvertes, décidément le site d’Angkor est largement à la hauteur de nos espérances.

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Visite des temples d’Angkor - La grande boucle


Le lendemain matin, on remet ça. Nous retrouvons notre chauffeur qui nous emmène sur la grande boucle du site pour aller voir plusieurs temples un peu plus éloignés du centre d’Angkor. Nous commençons avec le temple bouddhiste Preah Khan au nord du site. Son nom signifie « l’épée sacrée ». Il a été édifié en l’honneur de la victoire du roi Jayavarman VII sur les Chams (grands rivaux des Khmers) qui ont occupé Angkor pendant plusieurs années au début du XIIe siècle.

Nous reprenons la route en direction du petit temple bouddhiste de Neak Pean. Il s’agit d’un bassin central de forme carrée au centre duquel est édifié le sanctuaire de pierre de 14 mètres de haut. Ce bassin est entouré de quatre autres petits bassins carrés eux aussi. Le plus joli, c’est le paysage autour de la longue passerelle en bois qui mène au temple. Elle passe au-dessus du Jayatataka, un grand lac artificiel rectangulaire duquel émergent plusieurs arbres morts.

Nous continuons la visite avec un passage par le temple East Mebon. Sur son enceinte, on retrouve quelques visages aux sourires énigmatiques comme ceux de Bayon la veille. Le dernier arrêt, c’est au temple Pre Rup, construit vers 961 par le roi Rajendravarman II et dédié à Shiva. Ses cinq tours en briques ont été bien abîmées par le temps. Sur les plateformes supérieures, on trouve de belles statues d’éléphants en pierre. On a une jolie vue sur les environs. Sur ces belles images, nous rentrons à l’hôtel pour y passer la dernière nuit, ravis de toutes ces découvertes.

Angkor est l’un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il s’étend sur presque 400 km2. Le parc archéologique d’Angkor est un héritage de l’Empire Khmer qui rayonna entre le IXe et le XVe siècle. Le site est composé de nombreux temples, de structures hydrauliques et de routes de communication.

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Le matin suivant nous quittons Siem Reap, nous prenons le bus pour retourner passer une dernière nuit à Phnom Penh. Le samedi 9 septembre, nous laissons derrière nous le joli Cambodge pour repasser au Vietnam en bus avec les bons visas cette fois. Retour à Ho Chi Minh !